"Nous allons faire quelque chose de grand. Je suis fier de soutenir le plan publié par la Chambre des représentants". En dépit de l'autosatisfaction manifestée en début de semaine par Donald Trump, le projet de remplacement du Obamacare ne fait pas l'unanimité chez les Républicains. Le président américain a fait face mardi à une fronde de l'aile conservatrice de la majorité républicaine, qui menace de torpiller le projet à peine dévoilé d'abrogation et de remplacement de la réforme du système de santé de Barack Obama.
Par rapport au Obamacare, le plan de remplacement garde l'idée des crédits d'impôts pour aider une partie de la population à s'assurer. Mais les montants sont moins généreux qu'actuellement, surtout pour les ménages les plus modestes. Et ses auteurs veulent réduire la voilure de Medicaid (sorte de "CMU" américaine) en plafonnant les montants déboursés par l'Etat fédéral.
Un certain nombre d'élus de l'aile droite estiment que le projet républicain, qui maintiendrait de substantielles aides publiques pour aider les Américains à payer leur couverture-maladie, abandonne les principes conservateurs de désengagement de l'Etat et de libéralisation du marché des assurances privées.
Si les rebelles de cette faction, issus du Tea Party, étaient suffisamment nombreux et déterminés, ils pourraient faire échouer la réforme, l'une des promesses phares de campagne de Donald Trump et de la majorité, dont c'est le premier grand chantier législatif de l'année. Des organisations conservatrices ont en effet officiellement appelé mardi à voter contre la proposition de loi concoctée par les chefs républicains.
L'objectif de la majorité est d'adopter la réforme rapidement, avant le début des congés de Pâques, le 8 avril. "Nous aurons 218 voix lors du vote, je vous le garantis", a affirmé Paul Ryan, le président de la Chambre, en référence à la majorité absolue. Les démocrates, de leur côté, ont déjà affublé le plan républicain du nom de "Trumpcare", dénonçant des baisses d'impôt substantielles pour les plus riches.
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