Le mouvement social de la polyclinique de l'Ormeau à Tarbes ne s'arrange pas. Alors que ses salariés sont en grève depuis plus de 50 jours, la direction a remis lundi au médiateur ses "propositions définitives", qui comprennent notamment un "effort financier plus que triplé", soit l'équivalent d'un 13e mois à l’ensemble des salariés, une prime annuelle de 200 euros bruts et une autre exceptionnelle de 300 euros bruts. Mais ces ouvertures n'ont pour l'heure pas satisfait la CGT.
Du coup, les protestataires se tournent vers les pouvoirs publics. Quelque 70 grévistes ont investis mardii les locaux de l'ARS à Montpellier, a indiqué à l'AFP François Dousseau, secrétaire général de l'union CGT 65 (Hautes-Pyrénées).
Interrogée par l'AFP, Monique Cavalier, directrice générale de l'ARS Occitanie, ne parlaient cependant pas "d'occupation" des locaux. "L'activité de l'agence se poursuit presque normalement", ajoutait-elle mercredi, précisant que "presque" faisait allusion au ralentissement de l'activité en période de fêtes. Monique Cavalier a rencontré mardi et mercredi les représentants syndicaux, précisant qu'elle s'entretenait après chaque rencontre avec le médiateur qui a été nommé dans cet épineux conflit social, un des plus longs dans un établissement de santé en France. "C'est un conflit du travail entre un employeur privé et ses salariés", a déclaré Monique Cavalier. "Nous ne sommes pas à la manœuvre, il y a une médiation en cours qui relève de la préfecture du département, c'est dans ce cadre que ce conflit a vocation à se résoudre."
L'arrêt de travail, qui porte sur des revendications salariales, a été entamé le 8 novembre. Il touche entre 45 et 60% du personnel soignant, selon les sources. Les grévistes demandent à l'ARS Montpellier une "réunion tripartite avec les ministères du Travail, de la Santé et le Premier ministre, une délégation de salariés et la CGT".
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