Après les médecins, c’est au tour des kinés de boycotter la Grande Conférence de santé. Quelques semaines après le début des travaux préparatoires, la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR), syndicat majoritaire de la profession, a annoncé, jeudi, qu’elle quittait les groupes de travail. Dans un communiqué, elle dénonce « le calendrier de cette conférence annoncée par Manuel Valls (…) mis en place avec des délais intenables, s’étalant de fin juin à fin décembre et multipliant les réunions de telle sorte qu’aucune organisation ne puisse participer à l’ensemble des travaux ». Plus encore, elle souligne que « le Copil se compose presque exclusivement de professionnels de santé salariés ». De sorte que, à ses yeux, « les auxiliaires médicaux n’ont aucune place » au sein de cette organisation.
À l’instar de l’Ordre des médecins, la FFMKR regrette que la Grande conférence de santé « n’intervien(ne) qu’après le débat parlementaire sur la loi de santé ». Ce qui revient, en « clair » selon elle, à « demander à nos organisations par leur présence leur aval pour un texte écrit d’avance et sur lequel nous n’aurons aucune influence ». Sans manquer de rappeler son opposition au tiers payant et « devant ce mépris affiché, la FFMKR dénonce fermement la méthodologie employée et refuse de servir de caution au gouvernement pour avaliser la mort programmée de l’exercice libéral ».
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships