Endométriose : marche à Paris avec Julie Gayet, convention avec le ministère de la Santé et bientôt des recos

Publié le 26/03/2017
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Crédit photo : Georges Biard/CC

Pour lutter contre l'endométriose et mieux faire connaître cette pathologie gynécologique, Julie Gayet (photo) multiplie les initiatives alors que le quinquennat touche à sa fin. Quelque 900 personnes ont ainsi défilé samedi à Paris pour cette cause. Le rendez-vous avait été lancé par des associations. L'actrice, compagne du président de la République,  était bien entendu présente, en compagnie de Laëtitia Milot ("Plus belle la vie"), ainsi que la chanteuse Imany pour cette marche, sous le signe du jaune, qui a lieu au niveau mondial pour la 4e année consécutive.

"Tout mon soutien aux marcheuses de l'#EndoMarch2017 contre l'endométriose. Quel chemin parcouru depuis 2013 !", avait tweeté en début d'après-midi la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. La marche avait également reçu le soutien de Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes.

Pour sensibiliser à l'endométriose, qui touche entre 6 et 10 % des femmes en âge de procréer, la ministre de la Santé a signé mercredi une convention avec Info Endométriose, association de Julie Gayet et du Dr Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que cinq autres partenaires (EndoFrance, ENDOmind France, Ensemble Contre l’Endométriose, Mon Endométriose ma Souffrance, Karukera Endométriose). "Nous sommes en 2017 et pourtant les maladies féminines comme l’endométriose représentent encore un tabou et leurs répercussions sur la vie des femmes restent sous-estimées", a rappelé à cette occasion Marisol Touraine qui souhaite, à travers cette convention, donner "plus de visibilité à cette maladie".

Cette convention de partenariat vise à faciliter l’accès à l’information sur cette pathologie aux femmes et au public jeune. Des outils de communication (affiches, flyers, brochures, etc.) et des actions de sensibilisation à destination des professionnels de santé (gynécologues et médecins traitants notamment) et du grand public seront mis en place au niveau national, mais aussi régional, grâce à la mobilisation des ARS. L'ensemble des recherches et expérimentations en cours ainsi que les futures recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), permettront, courant 2017, de construire un nouveau modèle de prise en charge des femmes atteintes, précise le texte signé mercredi.

Auparavant, la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol a également signé le 6 mars, une convention avec cette association et ses partenaires. Précédée en 2016 par la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem également engagée par convention avec cette même association à sensibiliser les infirmières scolaires, les professeurs et les élèves à l'endométriose.


Source : lequotidiendumedecin.fr