Contrairement aux dires du ministère de la Santé – lequel disait mardi miser sur la ville pour la campagne de rappel – le porte-parole du gouvernement a annoncé jeudi 18 novembre que les centres de vaccination auront à nouveau un rôle à jouer dans la politique vaccinale.
« Avec l'augmentation des injections liées au rappel de vaccination, aujourd'hui pour les plus de 65 ans et demain pour les plus de 50 ans, ça peut amener des centres de vaccination qui avaient fermé - ou alors qui avaient réduit la voilure - à reprendre une activité », a indiqué Gabriel Attal sur LCI. Certains avaient arrêté leur activité à la fin de l’été après six mois d'une campagne vaccinale de masse.
Les centres de vaccination « ont montré toute leur efficacité, ils sont identifiés », et « les Français les connaissent, ils savent où aller », a-t-il plaidé.
« Ils sont identifiés »
Les personnes de plus de 65 ans et celles ayant des comorbidités peuvent depuis plusieurs semaines faire un rappel, sans quoi elles verront leur passe sanitaire désactivé, « six mois et cinq semaines » après la précédente injection, à partir du 15 décembre. Pour les 50-64 ans, la campagne de rappel sera ouverte dès le début décembre.
« À l'échelle de chaque territoire et des collectivités locales, les maires savent aussi quels sont les besoins de leur population, s'il y a besoin de renforcer un centre de vaccination ou de rouvrir », a souligné Gabriel Attal.
Le rappel peut aussi avoir lieu en cabinet !
Mais « il y a d'autres moyens d'accéder à la vaccination et au rappel », notamment « chez son médecin, en pharmacie », a également rappelé le porte-parole du gouvernement.
Près de « 5 millions de Français ont réalisé leur rappel » à ce jour, pour un public éligible de 7,7 millions de personnes, s'est félicité Gabriel Attal. « Ça nous place au-dessus de la plupart de nos voisins européens, mais c'est encore trop peu », a-t-il jugé au moment où la France fait face à une cinquième vague de Covid-19.
(Avec AFP)
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