L’inquiétude à propos de la propagation du virus Zika a été atténuée par un expert, le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), auditionné le mercredi 10 février par l’Assemblée nationale. « Il n’y aura pas de pandémie du virus Zika dans le sud de la France ni en Europe du sud », a-t-il affirmé, même tout de même quelques cas seront présents. Selon l’expert, en 2014 et 2015, il y a déjà eu des cas de dengue et de chikungunya en France, entre une dizaine et une vingtaine de cas de dengue et de chikungunya en France.
Il a toutefois souligné la nécessité de se préoccuper des moustiques susceptibles de transmettre le virus et qui colonisent ces nouveaux territoires : « Il va falloir revoir la copie pour le sud de la France, mais aussi pour l’Espagne et l’Italie. »
A titre d’exemple, il a mentionné la Polynésie où Zika a déjà sévi en 2013 et 2014, qui est selon lui un bon exemple de la manière dont une épidémie peut s’arrêter : « Cela s’arrête probablement comme une épidémie de dengue ou de chikungunya lorsqu’il y a eu un certain niveau de population infecté de l’ordre de 35 à 40 %. Une sorte d’immunité de la population a fait en sorte qu’à un moment donné l’épidémie s’est arrêtée. »
Confirmation des propos du ministère de la Santé polynésien qui a affirmé la semaine dernière que la majorité de la population était immunisée, soit au moins 60 % de la population selon une étude.
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.3638192_56baf38590b5d.commis…
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier