Il n’en est pas à son coup d’essai. Le détective privé breton Jean-Claude Le Badézet, de l’Agence ABC investigations, cherche à nouveau un médecin. Il s’agit, cette fois, d’un cardiologue, pour le centre médical de prévention et de réadaptation cardiologique et pneumologique de Blois (Loir-et-Cher).
« Il y va de la survie de l’établissement, c’est leur dernier espoir », confie le détective privé, qui a été contacté pendant l’été par le cardiologue déjà en poste et la DRH de l’établissement. Car la quête de médecins est ardue : « Il m’est plus aisé de trouver un criminel dans la foule qu’un médecin ! », ironise-t-il, après avoir déjà confié au Quotidien la difficulté de cette tâche.
10 000 euros net par mois minimum
La fiche de poste, de cardiologue salarié et médecin coordinateur de la structure soins de suite et de réadaptation (ex-SSR, désormais SMR) cardiaque, fait état d’un salaire net mensuel de 10 000 euros, avec la possibilité d’avoir une activité mixte libérale, en plus d’un accompagnement à l’installation et d’une possibilité de logement de fonction.
De plus, une demi-journée hebdomadaire est libérée pour réaliser des épreuves d’effort préalables à la scintigraphie myocardique, rémunérées par le centre d’imagerie de Blois et régional (Ciber) à hauteur de 2 000 euros net mensuels.
Le lieu d’exercice est neuf, ainsi que les équipements, au sein d’un pôle de santé de 4 000 m2 au cœur de la ville, dans un bâtiment qui abritait autrefois des haras.
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