Stoppées net au printemps par le confinement, les dépenses de santé ont enregistré une nette hausse en juillet, notamment dans les hôpitaux publics et les laboratoires de biologie médicale, a indiqué lundi l'Assurance maladie. En médecine générale cependant, les chiffres montrent encore un léger recul d'activité.
La ruée vers les tests de dépistage du coronavirus se traduit tout d'abord dans les chiffres : les remboursements d'analyses médicales ont bondi de 31 % par rapport à juillet 2019, précise la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). Les dépenses des établissements publics de santé, souvent décalées de quelques mois par rapport aux soins, affichent pour leur part une croissance de 13 %, ce qui pourrait correspondre à la vague épidémique de mars-avril.
Augmentation des IJ liées au Covid
Par ailleurs, les indemnités journalières ont également progressé de 13 %, signe du reflux des arrêts de travail depuis leur envolée du mois d'avril (+86 %). À l’inverse, certaines professions de santé qui s'étaient retrouvées à l'arrêt fin mars sont sorties du marasme, comme les dentistes (+7 %) et les médecins spécialistes (+5 %). Pour les médecins généralistes toutefois, la caisse enregistre encore un léger recul des dépenses (-3 %). L'activité des kinés est également en recul (-5 %).
Dans l'ensemble, les dépenses (corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 6,9 % par rapport à juillet 2019, pour le deuxième mois consécutif (+6 % en juin). La tendance sur douze mois est revenue à 2,1 %, contre 1,6 % au plus bas en mai, encore loin des 3,1 % atteints en février, juste avant la crise sanitaire.
(Avec AFP)
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships