Le directeur général de l'Assurance maladie Nicolas Revel a annoncé mercredi 31 janvier dans l'émission TV de la CSMF Planète médecins que le dossier médical partagé (DMP) serait étendu au niveau national « après l'été ». Relancé par la CNAM début 2017, le déploiement du DMP 2.0 a pris du retard. Expérimenté dans neuf caisses, il devait être généralisé à tout le territoire Français fin 2017.
Lors de cette émission, le patron de la CNAM a rappelé les trois enjeux du DMP. Le premier, créer plus de dossiers. « Lorsque la CNAM a repris la main, il y avait 500 000 DMP de créés mais ils étaient vides. Il faut passer à des dizaines de millions », envisage Nicolas Revel. Contactée par Le Généraliste, l'Assurance maladie n'a pas encore fait de bilan chiffré sur le nombre de dossiers enregistrés depuis un an.
Mobilisation des pharmaciens et infirmiers
Depuis que la CNAM a la main sur ce dispositif, il existe « de nouvelles voies pour ouvrir le DMP », ajoute le directeur, citant notamment le site internet mondmp.fr et la possibilité de le créer dans les accueils des caisses concernées. Pour multiplier les dossiers, Nicolas Revel a indiqué que les Français « pourront en 2018 le faire dans les pharmacies et avec des infirmières lorsqu'elles se rendent au domicile des patients ».
Deuxième enjeu, remplir les DMP. Beaucoup de dossiers qui ont été créés sont encore trop peu alimentés. Pour cela, l'Assurance maladie devrait y injecter automatiquement tous les historiques de remboursement. « Il faudra également pouvoir y intégrer les comptes rendus d'hospitalisation, de biologie et de radiologie », estime Nicolas Revel.
Enfin, dernier objectif, le DMP « doit être une réalité pour tous les patients ». Une application mobile serait actuellement développée par les services de la CNAM pour permettre aux patients de consulter leur dossier et de l'alimenter.
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