Etude Drees

Le nombre de lits hospitaliers continue de diminuer (-1,1 %) en un an

Par
Publié le 29/09/2022

Crédit photo : BURGER/PHANIE

Fin 2021, le nombre de lits en état d'accueillir des patients continue de reculer (-1,1 %) versus fin 2020 à cause du virage ambulatoire, selon une étude réalisée par la Drees. Depuis fin 2013, la baisse cumulée atteint 30 000 lits d'hospitalisation complète, soit - 7,3 % en huit ans. En un an donc, la diminution a été plus forte que celle observée durant la période 2013-2019 (-0,9 % par an en moyenne). Conséquence logique, le nombre de places d'hospitalisation partielle continue de progresser, de 3,4 % en 2021 vs 2020. Depuis fin 2013, 15 000 places ont été créées, soit une hausse de 22,1 % en huit ans. En 2020, la progression avait été moins importante (+1,7 % versus une moyenne de 2,5 % par an entre 2013 et 2019). Concernant les soins critiques, les établissements de santé disposent de 20 070 lits, soit 240 de moins que fin 2020 (-1,2 %), mais 470 de plus que fin 2019 (+2,4 %). Au total, les capacités de prise en charge des soins intensifs ont connu une forte accélération entre fin 2019 et fin 2020 de 3,6 %, pour prendre en charge les patients atteints de la Covid-19. La baisse entre fin 2020 et fin 2021 s'explique par le changement dans les modes de prise en charge de ces patients.

Lits de réa : hausse de 14,5 % en un an

Fin 2021, parmi les lits de soins intensifs, on recense donc 5 980 lits de réanimation répartis dans 361 établissements de santé. Leur nombre a augmenté seulement de 1,0 % entre 2013 et 2019. Pour faire face à l'épidémie, les capacités d'accueil en réanimation ont fortement augmenté de +14,5 % entre fin 2019 et fin 2020. Mais ce nombre a fléchi l'année suivante (entre fin 2020 et fin 2021) de -3,8 % (-150 lits) du fait du moindre recours à des autorisations dérogatoires de réanimation. Au final, le nombre de lits de réa reste supérieur de 10,2 % par rapport à son niveau de fin 2019 avant la crise.

 

* 382 587 lits au total, dont 235 114 pour le secteur public, 92799 pour le privé lucratif et 54 674 pour le privé non lucratif.


Source : lequotidiendumedecin.fr