À l’instar des infirmiers et des pharmaciens, les sages-femmes ont obtenu ces derniers mois de plus grandes responsabilités vaccinales. Au printemps, elles s'étaient ainsi vu octroyer le droit d’administrer aux femmes enceintes et nouveau-nés, ainsi qu'à leur entourage immédiat, l'ensemble des vaccins prévus au calendrier vaccinal - notamment ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) - et non plus seulement les vaccins contre la tuberculose et l'hépatite B.
Désormais, ces prérogatives s'étendront à tous « les mineurs selon les recommandations du calendrier des vaccinations en vigueur », selon un arrêté paru au Journal officiel jeudi 18 août.
Ce texte prend acte de recommandations données fin juin par la Haute Autorité de santé (HAS), qui s'était prononcée pour un tel élargissement, afin d'assurer une continuité dans la prise en charge de la naissance à l'adolescence.
Une exception à noter
Une exception, toutefois, à cet élargissement : les sages-femmes ne pourront pas vacciner les mineurs immunodéprimés quand il s'agit d'un vaccin vivant atténué, à l'instar du ROR.
L'arrêté de jeudi a par ailleurs élargi d'autres compétences des sages-femmes en matière de vaccination. Chez les femmes enceintes, elles peuvent désormais vacciner contre la rage, le zona ou la fièvre jaune. Là encore, la nouvelle mesure exclut l'administration de vaccins vivants atténués aux femmes immunodéprimées - ce qui concerne les vaccins contre la fièvre jaune et le zona.
(Avec AFP)
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