À Loches, les militants de l'UFML s'invitent dans la campagne de Marisol Touraine

Publié le 04/06/2017
Le Dr Jérôme Marty sur le marché de Loches

Le Dr Jérôme Marty sur le marché de Loches
Crédit photo : UFML

Pas question de tourner la page pour les animateurs de l'UFML… A Loches, ils étaient donc un petit groupe samedi matin autour du généraliste toulousain Jérôme Marty, venus de Bordeaux, des Pays-de-Loire, du Calvados ou de la région parisienne à tenir un stand sur le marché pour livrer aux électeurs de la 3e circonscription d'Indre-et-Loire leur bilan de l'action de Marisol Touraine en tant que ministre de la Santé. Pour ce groupe de professionnels de santé irréductibles qui n'est pas près de digérer la loi de modernisation de la santé, il s'agissait de pourrir la campagne législative de la ministre de la Santé, qui a déjà bien du souci sur son fief d'Indre-et-Loire…" Puissions-nous être la goutte qui fera prendre l'eau à la campagne de Marisol Touraine," espère le Dr Paule-Annick Ben Kemoun.

Ainsi que le raconte sur facebook cette ophtalmologue du Maine-et-Loire, "nous nous sommes levés tôt pour prendre notre place au début du marché de Loches et informer les électeurs du bilan de MST catastrophique pour la santé. Nous avons insisté sur l'aspect apolitique de notre intervention. (...) Nous avons distribué presque tous nos tracts (ceux qui restent iront dans nos salles d'attente)." Intitulé "Foutez-nous la paix. Laissez nous soigner", le tract de l'UFML insistait sur les ambiguïtés de la candidature Touraine -"qui a toujours été au PS et le renie pour se faire élire"- et sur les effets pervers de sa loi de santé, vus par les trublions de Jérôme Marty : disparition des soignants, "victimes des contraintes administratives" et remboursements moindres.

Malgré la pluie, les praticiens de l'Union Française pour une Médecine Libre ont pu rencontrer la population. Ils confient avoir essuyé "quelques commentaires acerbes " venant de défenseurs du service public. Mais ont pu échanger avec le maire de Loches, des représentants de la France insoumise, de Lutte Ouvrière et le candidat UPR. Quant aux électeurs, "beaucoup de gens rencontrés nous ont dit que MST n'était pas aimée et qu'ils ne voteraient pas pour elle," assure le Dr Ben Kemoun. Réponse le dimanche 11 juin…


Source : lequotidiendumedecin.fr