Les vacances ont fait du bien à Frédéric Valletoux. Alors que la nomination du premier ministre et, dans la foulée, la composition du gouvernement est attendue depuis près de deux mois, le ministre démissionnaire à la Santé a fait savoir ce mardi 3 septembre, non sans humour, qu’il n’était pas contre l’idée de conserver son maroquin un peu plus longtemps.
Au micro de CNews, Frédéric Valletoux a énuméré son parcours politique atypique de ces derniers mois. « On ne manque pas de sujets quand on est en charge de la santé, même dans un gouvernement démissionnaire, a-t-il appuyé. J’ai été nommé en février, j’ai été en campagne en juin et démissionnaire en juillet, donc je n’ai pas beaucoup exercé. Si j’ai la possibilité de poursuivre des chantiers que j’ai ouverts, comme sur le métier infirmier […], pourquoi pas ? Bien évidemment, mon sort à moi n’est pas très intéressant, il n’est pas essentiel, et puis on verra l’équation politique qui sera écrite. »
Contrairement au mpox, a-t-il ajouté, « il n’y a pas de vaccin contre les situations politiques baroques. Et puis, je ne suis pas médecin, donc je ne prescris pas ».
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships