Sélectionnées par les agences régionales de santé (ARS), deux officines en Île-de-France, deux en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et une dans les Hauts-de-France expérimenteront, dès ce mercredi 10 août, la vaccination contre la variole du singe pour une durée de deux semaines. Un dispositif permis par un arrêté publié au Journal officiel mardi 9 août.
Cette expérimentation testera les « modèles d’organisation entre les officines et les hôpitaux qui reçoivent les doses », afin de décider s'il est pertinent d'étendre la campagne de vaccination à d'autres pharmacies, explique Ségur.
Évaluer la perte de doses
Le vaccin antivariolique utilisé pour la vaccination contre la variole du singe doit être impérativement maintenu à très basse température (-80 °C) et « ne peut se conserver que quinze jours » une fois décongelé, précise le ministère de la Santé. De plus, les vaccins, bien que monodoses, sont conditionnés dans des boîtes de vingt doses. « Il s'agira donc d'évaluer s'il n'y a pas de pertes de doses », détaille le ministère.
D'autant que, contrairement à la campagne de vaccination contre le Covid-19, les pharmacies ne pourront cette fois viser qu'un public limité, rappelle l'instance. Le public cible comprend notamment les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes transgenres rapportant des partenaires sexuels multiples, les travailleurs du sexe et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.
20 322 personnes vaccinées au 4 août
Face aux critiques d'associations et d'élus de gauche sur la lenteur de la campagne de vaccination, le ministre de la Santé François Braun avait déclaré, la semaine dernière, travailler à une expérimentation avec les pharmaciens.
À ce jour, 153 centres de vaccination ont été ouverts sur le territoire, et 20 322 personnes ont été vaccinées au 4 août.
(Avec AFP)
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