À Paris, le nouveau centre de santé Odon Vallet mise sur des médecins hospitaliers retraités

Publié le 14/11/2024

Un centre de santé fonctionnant avec des médecins spécialistes hospitaliers à la retraite ouvrira en janvier à Paris. Une solution au manque de praticiens financée notamment par une fondation philanthropique.

Crédit photo : Garo/Phanie

La fondation Odon Vallet ouvrira en janvier prochain un centre de santé fonctionnant uniquement avec… des médecins spécialistes hospitaliers retraités. « Nous voulons proposer un accès à des spécialistes de haut niveau, qui pourront notamment apporter une aide en deuxième ou troisième recours sur des dossiers complexes » dans un grand nombre de disciplines, précise Jeremy Renard, l’un des porteurs du projet avec un duo de médecins, le Pr Yvon Calmus, hépatogastro-entérologue, et le Dr Dipak Mandjee.

Statut de salarié et choix du volume horaire

Le futur « centre de spécialités médicales Odon Vallet » table ainsi sur le vivier important de médecins hospitaliers et hospitalo-universitaires dans la région parisienne atteints par la limite d’âge, mais qui cherchent à poursuivre une activité médicale. Les praticiens retraités choisiront leur volume d’activité et auront un statut de salarié, censé leur éviter les complications administratives.

À quelques semaines de son ouverture, le centre a déjà recruté une vingtaine de praticiens mais cherche à élargir son équipe pour atteindre une masse critique de 70 à 80 médecins. Il sera implanté dans des locaux de 277 mètres carrés dans le XIIIe arrondissement de Paris.

Financement par la mairie et la région

La mairie de Paris et la région Île-de-France ont participé à l’investissement de départ du centre, environ un million d’euros, mais la plus grosse enveloppe est venue de la fondation Vallet, dont le centre de santé portera le nom. Créée par l’historien des religions Odon Vallet et son frère Jean-Daniel, héritiers d’un legs important de leur père, cette fondation est connue pour les bourses d’études qu’elle offre à des jeunes peu favorisés.

(avec AFP)

Source : lequotidiendumedecin.fr