La vague verte continue. Après avoir vu les négociations sur la COP 21 aboutir sur un accord réunissant près de 200 États, Paris vient de se doter d’un plan de santé environnementale. Ce qui fait de la capitale française la première capitale européenne à avoir un tel plan. Initialement prévu pour être soumis au Conseil de Paris prévu en amont de la Conférence internationale sur le Climat mais reporté sur aux attentats du 13 novembre, le texte présenté par le généraliste Bertrand Jomier a finalement été soumis aux élus de la capitale mercredi 16 décembre. Et adopté à l’unanimité comme le souligne le maire adjoint de Paris chargé de la santé.
Signe de l'importance du chantier: le plan de #santé environnementale a été adopté à l'unanimité du #ConseilDeParis !
— Bernard Jomier (@BernardJomier)
16 Décembre 2015
« Paris Santé Environnement est un des chantiers majeurs de la feuille de route 2014-2020 » affirme son instigateur, Bernard Jomier. Dans une présentation de cette action, le généraliste élu Europe-Ecologie-Les Verts à la mairie de Paris, considère que « ce plan pose un cadre politique nécessaire au sein de la grande diversité des thématiques qu’englobent les liens entre santé et environnement ». Et rappelle, d’ailleurs, que Paris a rejoint, cette année, le réseau villes-santé de l’OMS, institution qui « fait de l’amélioration des conditions environnementales la ‘clé d’une meilleure santé’ ».
Concrètement, un groupe d’experts a identifié « huit grands facteurs d’exposition responsables de pathologies majeures », détaille une plaquette dédiée au plan. L’air extérieur, l’amiante ou encore le bruit constituent quelques-unes des cibles prioritaires. Du côté de l’action, une quinzaine de programmes sont prévus, allant de la création d’un pôle de santé environnementale rassemblant différents acteurs associatifs, institutionnels ou économiques, compétents en la matière, au développement de projets destinés à réduire les facteurs d’inégalités de santé à caractère environnemental en passant par le déploiement de consultations en santé environnementale.
Voulue comme « une démarche vivante et dynamique », selon le document de présentation, cette initiative « place en son cœur la mobilisation et la concertation en continue des parties prenantes », tant au niveau de son élaboration que de sa mise en œuvre. Aussi, des points d’étape auront lieu régulièrement, à l’occasion d’une conférence annuelle de santé environnementale.
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