À compter de ce mardi 15 février, les règles étaient censées évoluer ! Les personnes de plus de 18 ans n'ayant pas effectué leur dose rappel dans les quatre mois suivant la primo-vaccination ou ne pouvant justifier d'un certificat de rétablissement du Covid-19 devaient perdre leur passe vaccinal.
Délai de sept jours accordé aux retardataires
Mais face au nombre important de retardataires, près de 4 millions selon Ségur, une « période de tolérance de sept jours va être observée ».
« Cela correspond au délai de mise en œuvre technique pour ne pas pénaliser ceux qui auraient effectué leur vaccination hier ou aujourd'hui », a estimé le ministère dans son point hebdomadaire sur la vaccination.
Concrètement, a-t-il étayé, « cela veut dire que les personnes qui disposent d'un passe sanitaire expirant aujourd'hui pourront en pratique l'utiliser jusqu'au 22 février (...). Cela leur laisse du temps pour le réactiver », a-t-il ajouté.
Selon les derniers chiffres en date du 13 février, 37,8 millions de personnes ont reçu leur dose de rappel depuis le 1er septembre. Cela représente 89 % des personnes éligibles à quatre mois.
Le ministère a par ailleurs relevé « un plus faible taux de rappel » au sein de la classe d'âge des 18-30 ans. « Ils sont 78 % d'éligibles à avoir effectué leur dose de rappel. Ils sont pourtant susceptibles de perdre leur passe », a-t-il souligné.
À titre de comparaison, le taux de couverture en rappel des 65-79 ans et des 75 ans et plus est nettement plus élevé. Respectivement de 99 % et 98 %, selon les chiffres du ministère.
Faible taux de vaccination des enfants atteints de comorbidités
Lors de son point hebdomadaire, Ségur a par ailleurs attiré l'attention sur le « trop faible taux de vaccination des enfants atteints de comorbidités ».
Reprenant de récents chiffres de l'Assurance maladie, le ministère a alerté : « seulement 6 % des enfants atteints de cancers actifs et 6,8 % des enfants atteints d'un cancer sous surveillance sont vaccinés contre le Covid. Les enfants atteints de maladies cardio métaboliques sont vaccinés à hauteur de 8,4 % ».
« Ce sont des chiffres vraiment trop bas. C'est pourtant un impératif de santé publique très fort. De notre côté, nous mobilisons tous les professionnels de santé qui suivent ces populations afin que ces chiffres augmentent », a-t-il ajouté.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships