« L’INPH prend acte de la reconnaissance des valences non cliniques et la possibilité d’un exercice mixte, ce qui reprend apparemment le sens de nos demandes maintes fois réitérées. En revanche la mesure portant création d’un statut unique de praticien hospitalier associée à la suppression du concours PH suscitent interrogations et inquiétudes quant à l’avenir des professions médicales hospitalières.
Cela ne cache-t-il pas le démantèlement du CNG et la disparition de la gestion des nominations à un niveau national des praticiens hospitaliers préconisés par le rapport CAP22. Nous avons besoin de réponses urgentes sur le sujet. Au bout du compte, les revalorisations financières ne seront pas au rendez-vous. »
Dr Rachel Bocher, présidente de l'INPH.
« Le financement des postes de médecins partagés ville-hôpital est aussi une bonne chose, en particulier pour les salariés de nos centres de santé, d'ailleurs souvent appuyées sur des structures de proximité médico-sociale. Ces centres ont un rôle de proximité à jouer avec les acteurs de la ville. Ce sont également souvent des structures qui sont des lieux de vie (Ehpad, établissements pour personnes handicapées) qui ont besoin du premier recours. Dans le cadre d'une société inclusive, nous y veillerons tout particulièrement. »
Antoine Perrin, président de la Fehap.
« Jeunes Médecins » craint que les mesures permettant la création des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et des généralistes salariés par les hôpitaux de proximité ne soient pas une solution efficace et pérenne pour uniformiser au mieux la répartition de l’offre de soins sur le territoire national. »
Emanuel Loeb, président de Jeunes Médecins.
Extraits tirés de communiqués de presse et de l'événement Contrepoint de la santé du 19 septembre 2018.
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