Michèle Delaunay n’a rien vu venir quand elle été débarquée du gouvernement. L’ex-ministre déléguée chargée des Personnes âgées, qui travaillait encore avenue de Ségur jusqu’à la nomination des nouveaux secrétaires d’Etat mercredi dernier a confié à l’AFP qu’elle n’a été prévenue par personne qu'elle serait écartée du gouvernement Valls. "Objectivement c'est désagréable", dit-elle, en racontant avoir appris par un tweet de Marisol Touraine l'identité des deux secrétaires d'Etat désormais placées sous la tutelle de cette dernière, dont Laurence Rossignol avec le portefeuille de la Famille et des personnes âgées. Dans ce message du 9 avril celle qui avait été pendant deux ans sa ministre de Tutelle annonçait qu’elle avait réuni ce nouveau "trio de choc", photographié pour l'occasion, pour écouter les nominations des secrétaires d'Etat. "Il eût été courtois qu'elle m'appelle avant", regrette Michèle Delaunay, élue de Bordeaux, qui va néanmoins récupérer au bout d'un mois son siège à l'Assemblée nationale, occupé par son suppléant Vincent Feltesse.
Autre ministre déléguée de Marisol Touraine, Dominique Bertinotti (ex-Famille) n’a pas la même solution de repli. Mais elle affiche sa confiance dans une nomination prochaine à de hautes fonctions "au service de la République". Comme Michèle Delaunay, Dominique Bertinotti a un sentiment de travail non achevé. Mais à la différence avec son ancienne collègue: elle a été avertie de son départ du gouvernement "avant que la liste ne soit officiellement énoncée" par le secrétaire général de l'Elysée.
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier
Soumission chimique : l’Ordre des médecins réclame un meilleur remboursement des tests et des analyses de dépistage
Dans les coulisses d'un navire de l'ONG Mercy Ships