Ségolène Royal s’est trouvé un nouveau cheval de bataille. Alors que de récentes études inquiétantes ont encore été publiées ces jours derniers sur les dangers du bisphénol A, la nouvelle ministre de l’Ecologie a décidé de mettre le turbo dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens.
Dans la matinée de mardi le Conseil national de la transition énergétique (CNTE) lui a soufflé une stratégie nationale contre les perturbateurs endocriniens qui était promise depuis la première conférence environnentale du quinquennat en septembre 2012. Elle prévoit notamment de "soutenir la recherche", "développer l'innovation dans l'industrie" en promouvant des produits de substitution non toxiques ou "améliorer l'information des citoyens".
Plus de BPA dans les tickets de caisses
Mais avant même la publication de cette stratégie "dans les tout prochains jours", Ségolène Royal a mis en avant des mesures qu'elle souhaiterait être rapidement mises en oeuvre. Elle va demander aux entreprises de distribution et aux banques d'éliminer le bisphénol A dans les tickets de caisse et reçus de carte bancaire, "sans attendre des normes ou des lois". Et la ministre se fait fort de proposer "dans les prochaines semaines" à l'Union européenne de "demander la substitution du bisphénol A" dans ces tickets. La ministre souhaite aussi un renforcement des contrôles concernant l'éventuelle présence dans les jouets de phtalates, une substance interdite pour tous les jouets destinés aux enfants de moins de trois ans au niveau européen. Mme Royal a Enfin, elle a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) une expertise ciblée sur cinq substances "suspectées d'être des perturbateurs endocriniens", dont les methyl-parabènes, utilisés comme conservateurs dans les aliments ou des produits pharmAceutiques.
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