Ségolène Royal a indiqué lundi dans un communiqué qu’elle « signera dans les meilleurs délais (…) un arrêté interdisant l'épandage aérien de pesticides pour l'ensemble des cultures qui pouvaient bénéficier d'une dérogation ». Cette interdiction devrait intervenir « sans délai pour le maîs doux, le maîs pop-corn et bananes ; dans 18 mois pour quelques quelques cultures spécifiques de riz et de certains vignobles, pour lesquels il est nécessaire de trouver une alternative garantissant la sécurité des utilisateurs ».
Alors que la ministre de l’environnement a déjà annoncé vouloir en finir avec les pesticides dans les parcs, écoles ou terrains de sports, l’interdiction de l’épandage aérien rentre donc également dans ses priorités. Cette annonce de la ministre fait suite à une note datée du 20 mai de la Direction générale de l’Alimentation (DGAL) qui maintient des dérogations pour certains agriculteurs alors même que le Conseil d’Etat a décidé le 6 mai de supprimer toutes les dérogations. Pour justifier sa décision, la DGAL précise dans sa note que toutes les dérogations accordées avant le 6 mai restent normalement valides.
L'épandage aérien est théoriquement interdit sur le territoire, mais des dérogations sont possibles dans certains cas. Mais les modalités d'épandage des produits phytosanitaires font de plus en plus débat en France. En Guadeloupe des associations environnementales ont saisi le Conseil d’Etat, entrainant la décision du 6 mai. Par ailleurs, l'épandage mi-mai d'un fongicide sur des vignes à proximité d'une école en Gironde qui a provoqué des malaises parmi des élèves et une enseignante, a suscité une vive émotion.
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