Le Parlement européen a toujours défendu une vision de la santé très ouverte sur l’environnement et sur les droits des patients, des concepts qui peuvent sembler évidents mais qui ne l’ont pas toujours été, notamment en France et dans le sud de l’Europe. L’accès aux soins des groupes minoritaires ou défavorisés, la santé inclusive, la médecine de genre et le renforcement des droits mais aussi des compétences expertes des patients – l’empowerment – sont des concepts qui ont souvent été débattus et défendus au Parlement (bien avant qu’ils ne s’imposent dans de nombreux États membres).
À côté de son travail législatif, il dispose d’importantes prérogatives financières, alors que les budgets santé de l’Union sont en forte augmentation – notamment à travers le programme EU4Health adopté en réaction à la pandémie afin de renforcer la préparation aux crises dans l'UE (doté de 5,3 milliards d’euros). Le Parlement statue notamment sur le choix et le financement des budgets de recherche médicale prévus par les fonds structurels, et dispose d’un pouvoir d’initiative qui concerne souvent la santé. Moins « vert » qu’autrefois, il est également moins enclin à soutenir les « médecines parallèles » qu’il ne l’était par le passé.
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