À moins de 24 heures des résultats des élections professionnelles aux URPS, les syndicats de médecins libéraux craignent un taux de participation historiquement bas. S’ils espèrent encore un sursaut de la part des électeurs, tous pointent le contexte particulièrement défavorable dans lequel s’est joué ce scrutin.
À la mi-journée (12 h 30) ce mardi, le taux de participation s’élevait à 14,55 % (15,14 % pour les médecins généralistes, 13,98 % pour le collège des spécialistes) selon le site du ministère des Solidarités et de la Santé (accessible seulement aux syndicats).
Vers une abstention record ?
S’il ne s’agit pour l’instant que d’estimations, ces premiers résultats ne présagent rien de bon pour la représentativité des syndicats. Depuis 2015, la tendance est en effet à la baisse avec des taux de participation toujours plus bas (39,92 % en 2015, 44,6 % en 2010, 46 % en 2006 et 52,7 % en 2000).
Dans ce contexte troublé par la crise sanitaire et alors qu’ils sont en pleine campagne de vaccination, les électeurs, souvent peu concernés, ont dû inaugurer le vote par voie électronique. Un ultime frein selon les syndicats, qui prévoyaient que le dispositif décourage de nombreux électeurs.
Les professionnels de santé ont encore jusqu’au 7 avril midi (demain) pour voter pour leurs représentants (sur le site https://elections-urps.sante.gouv.fr). Les résultats seront communiqués sur le site dans l’après-midi.
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