Le principe des « hackathon », contraction de hackers et de marathon, est de faire travailler ensemble des professionnels d’un secteur donné et des informaticiens, qui ne se connaissent pas forcément avant leur rencontre. Ils disposent de 50 heures non stop pour élaborer leur projet.
En 2014, le premier « hackathon » santé de France, qui s’était déjà tenu à Strasbourg, avait attiré 19 équipes, chiffre largement dépassé cette année. Née aux États-Unis, la formule des hackathon, qui se déroulent dans une joyeuse ambiance à la fois festive et studieuse, devient un vrai succès, et Paris accueillera à son tour, en octobre, une manifestation de ce type. À l’issue des travaux d’élaboration, ponctués aussi de conférences et de débats, des prix ont été remis aux créations les plus innovantes. Parmi celles-ci, un « Dossier médical partagé » mobile, développé par des médecins urgentistes, permettra à ces derniers d’accéder facilement au DMP des patients, sur leur téléphone mobile, dans le cadre des services d’urgence.
De nombreux « serious games » ont été développés sous forme d’application, dont des jeux éducatifs pour les enfants atteints de certaines maladies comme le diabète et les cancers, qui leur permettront de mieux comprendre leur maladie d’une manière ludique. Plusieurs projets ont porté aussi sur la gestion des médicaments et sur l’observance des traitements. Au total, ce sont près de 300 professionnels de la santé et de l’informatique qui se sont retrouvés à Strasbourg avec, constatent avec plaisir les organisateurs, un nombre croissant de médecins de terrain, désireux de faire avancer des projets très concrets pour leur vie quotidienne et celle de leurs patients.
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