› Vos malades ont lu
AVANTAGES
Septembre
DES TRUCS pour se soigner à peu de frais. Alors que la grippe A(H1N1) truste les rubriques santé des magazines, « Avantage » a choisi d’uvrer à la réduction des dépenses de santé. « Pas si farfelus les trucs de grand-mère censés soigner nos bobos », affirme-t-il. Et les exemples foisonnent de ces remèdes aujourd’hui validés par la science. Dans une étude américaine menée auprès d’une centaine d’enfants, le miel d’acacia aurait prouvé son efficacité contre les toux grasses. Des chercheurs de la Michigan State University ont, eux, découverts que le Vicks Vaporub, baume utilisé traditionnellement pour soulager les bronchites, serait efficace contre les mycoses des ongles. Une méta-analyse a même conclu que l’huile essentielle de menthe poivrée apaiserait 1/3 des douleurs présentes dans le syndrome du côlon irritable. Plus surprenant, la revue prétend que le dentifrice serait la meilleure arme contre les piqûres d’abeilles, chez les sujets non allergiques, que le chewing-gum calmerait les reflux acides ou que le ruban adhésif surpasserait la cryothérapie dans le traitement des verrues.
QUE CHOISIR SANTÉ
Septembre
L’auto-inspection de la cheville
UNE ENTORSE de la cheville est vite arrivée. Dans sa rubrique « Mieux se connaître pour se soigner », le mensuel « Que choisir santé » explique les premiers gestes à faire, comment effectuer les premiers soins et s’assurer une bonne cicatrisation. Première étape : se rassurer sur l’absence de fracture ou de rupture du tendon d’Achille. Pour cela, la revue met à la disposition de ses lecteurs les règles d’Ottawa, initialement utilisées par les urgentistes pour évaluer la nature du traumatisme sans recours à la radiographie. Vous est-il possible de faire quatre pas d’affilée sans aide (soit deux appuis par pied) ? Existe-t-il des zones douloureuses à la palpation (schéma à l’appui) : six premiers centimètres de la cheville face externe et face interne, zone du scaphoïde tarsien, zone de la base du cinquième métatarsien ? Si oui, « une seule direction, les urgences » ; les critères cliniques sont négatifs, l’entorse est probable. Quatre phases sont alors à respecter : repos (évitez tout appui pendant un ou deux jours en marchant avec une canne), glace (20 à 30 minutes toutes les deux ou quatre heures), contention, élévation de la cheville. « Si l’entorse se produit en randonnée, gardez votre chaussure au pied. Elle servira d’attelle », conseille la revue, qui précise les cas où il vaut mieux consulter et les bonnes habitudes à prendre pour éviter une rechute.
FAMILI
Septembre
La guerre des poux
« ON NE LE répétera jamais assez : avoir des poux, ce n’est pas sale ! Et ce ne doit pas être la honte non plus. » Le ton est donné. « Famili » dévoile son plan d’attaque pour gagner la guerre contre les poux à tous les coups. Avant toute chose, certaines idées reçues méritent d’être balayées : cheveux propres, sales, courts, longs, bruns, roux ou blonds, le poux n’a aucune préférence ; il ne saute pas d’une tête à l’autre mais se transmet par contact ou par l’intermédiaire des peignes et des brosses ; il ne survit loin de son hôte que quatre à six heures. Quand aux remèdes de grand-mère, on oublie : huile d’olive, vinaigre, décoction de sauge … ont parfois été utilisés avec succès mais leur action n’a jamais été prouvée. Idem pour les huiles essentielles. On préférera un bon antipoux de nouvelle génération (à base d’huile de coco ou de diméticone), en respectant les conditions d’utilisation.
MARIE-FRANCE
Septembre
Du vin pour la libido
AMI ou ennemi ? « Marie-France », en cette rentrée, fait le point sur les effets du vin sur la santé. Une consommation modérée prévient-elle les maladies cardio-vasculaires ? La réponse du nutritionniste Jean-Michel Lecerf (Lille) est nuancée. À partir d’un verre ou deux, c’est oui. « Au-delà de trois verres de vin pour les femmes, les effets s’inversent. » Protège-il des cancers ? C’est prouvé pour les hommes : « Ceux qui consomment surtout du vin ont un risque de mort prématuré par cancer diminué de 23 % », explique le mensuel. Pour les femmes, la même étude met en évidence « les effets très néfastes d’une absorption élevée d’alcool ». Le risque croît de 10 % par verre supplémentaire. Que conseiller alors, interroge la revue. « Sans inciter les gens à boire, on peut leur dire : vous pouvez consommer du vin à table, de façon modérée si cela correspond à votre style de vie », modère le nutritionniste. Sauf chez les femmes enceintes, chez qui l’alcool est déconseillé, même à petites doses. En revanche, avant la grossesse, la consommation modérée aurait « pour effet d’augmenter le désir, mais aussi la fréquences des ébats », selon une étude très sérieuse menée à l’hôpital Sainte-Marie de l’Annonciation de Florence.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
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