Les marqueurs biologiques de l’alcoolisme sont l’augmentation du volume globulaire moyen (VGM) et de l’activité gamma glutamine transpeptidase (GGT). Ils confirment l’alcoolisation chronique et contribuent au suivi de sevrage, mais ne peuvent prétendre au diagnostic d’alcoolo-dépendance. Un VGM ≥ 95 µ3 survient après 2 mois ; sa sensibilité est bonne mais sa spécificité est médiocre, de l’ordre de 50 %. Les GGT (sensibilité 50 %, spécificité 70 %) augmentent après une consommation régulière d’alcool pendant 2 semaines.
85 % des buveurs excessifs chroniques sont marqués par l’un ou l’autre des deux marqueurs. En cas de discordance entre la biologie et l’interrogatoire, il est possible de recourir au dosage de la transferrine désialylée (CDT) dont la spécificité est de l’ordre de 90 %.
D’autres paramètres biologiques sont modifiés mais leur valeur prédictive est faible : augmentation de l’acide urique, des triglycérides et des transaminases, IgA ou urée basse.
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