L’information vient de France. Nicolas Girard (Hospices Civils de Lyon) présentait ce week-end, à l’ERS, un travail mené par son équipe et qui associe une forme rare de cancer pulmonaire et un contact professionnel avec les chèvres. Il s’agit de l’adénocarcinome de type pneumonique.
L’équipe a été guidée dans sa recherche par le faible lien entre ce cancer et le tabagisme. Les Lyonnais connaissaient en outre les similitudes entre la lésion et une affection pulmonaire ovine d’origine virale. D’où leur interrogation : existe-t-il un virus que les moutons et les chèvres pourraient transmettre à l’homme, créant cet adénocarcinome ?
Une enquête a été menée auprès de 44 patients atteints d’un adénocarcinome de type pneumonique et 132 témoins. L’interrogatoire, prenant bien sûr en compte le tabagisme et autres facteurs de risque, a mis en évidence chez les patients une exposition professionnelle aux chèvres. L’association la plus forte concerne les femmes et les non-fumeurs.
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