Un test sanguin pourrait un jour permettre de quantifier les dommages pulmonaire d’un fumeur et le danger que l’habitude toxique représente pour ses artères.
Le risque présenté par les fumeurs de souffrir des complications cardiovasculaires du tabagisme : infarctus du myocarde, AVC et atteintes du système cardiovasculaire est variable d’un individu à l’autre.
Le surfactant pulmonaire B (SP-B) est une protéine relarguée par les cellules pulmonaires qui ont été endommagées. Ahnand Rohatgi et coll. se sont intéressés au surfactant B circulant. Leur étude chez les fumeurs montre que le taux de SP-B dosé dans la circulation est corrélé à l’importance des plaques d’athérome au niveau de l’aorte. L’étude a été menée chez 3 200 participants de 30 à 65 ans de la « Dallas Heart Study ». Les sujets ont eu un prélèvement sanguin et une imagerie par IRM et scanner des vaisseaux sanguins.
« Nous ne sommes pas loin de détenir un test sanguin aidant à mesurer les effets athéromateux du tabagisme », selon les auteurs, qui recherchent maintenant à savoir s’il s’agit d’un simple marqueur ou si la protéine SP-B est impliquée dans la physiopathologie, participant à l’élaboration de l’athérosclérose. La question est alors : en faisant réduire le SP-B, peut-on améliorer le pronostic des maladies cardiaques ?
Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology, 25 octobre 2011.
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