Bien sûr, cela se passe aux États-Unis et non en France. Bien sûr, on pouvait s’y attendre. Mais tout de même, les chiffres inquiètent. À la sortie de matchs de football américain et de baseball, des analyses de l’air expiré ont été réalisées auprès des supporters qui y consentaient. Dans 40 % des cas, des enquêteurs ont découvert la présence d’alcool dans le sang et, dans 8 % des cas, un taux incompatible avec la conduite automobile.
Ce dernier point fait réagir Darin Erickson (Minnesota). Ces gens imbibés d’alcool vont probablement remonter dans leur voiture au risque d’être impliqués dans des accidents, ils pourront aussi être responsables d’autres troubles de l’ordre public, remarque l’auteur principal de l’étude.
L’étude a pourtant sélectionné les participants. Ils devaient avoir plus de 21 ans (âge légal autorisant l’alcool aux États-Unis) et n’être manifestement pas ivres.
Les tests ont été menés après 19 rencontres sportives en 2006 et ont porté sur 382 personnes. Il s’agissait surtout d’hommes (60 %), plutôt jeunes (55 % avaient de 21 à 35 ans). Deux facteurs de risque de consommation excessive d’alcool surgissent de cette enquête de terrain. Les taux les plus élevés ont été relevés chez ceux qui ont fait la queue longtemps avant d’accéder aux gradins et chez les moins de 35 ans.
Alcoholism : clinical and experimental Research 35(4)2011.
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