Entre 80 et 90 % des manifestations d’IPM, selon les études, sont à relier à des pathologies chroniques de l’alcool. L’état d’IPM est une situation à risque qui peut recouvrir d’autres pathologies graves : maladies neurologiques, hématomes sous-duraux, problèmes psychiatriques, tendances suicidaires. Il peut s’accompagner d’effets dangereux : coma éthylique, hypoglycémie, delirium tremens. Moins de 10 % des personnes interpellées conduites à l’hôpital par les forces de sécurité restent hospitalisées.
D’après les documents HAS (Haute Autorité de santé) et SFMU (Société française de médecine d’urgence), l’élément essentiel pour la surveillance à l’hôpital apparaît «le maintien de la permanence des fonctions relationnelles » (problèmes du coma éthylique et du syndrome de sevrage). L’évolution d’une IEA isolée non compliquée est marquée par la régression spontanée des signes en trois à six heures.
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