LES POLLENS d’ambroisie restent très présents sur un large quart sud-est de la France, indique le dernier bulletin du réseau national de surveillance aérobiologique (Rnsa). « Même si les quantités de pollens ont diminué, le risque allergique associé reste maximum sur le Rhône, le Dauphiné et la Vallée du Rhône, de Lyon à Montélimar. Le risque est toujours moyen à élevé sur toute la périphérie de cette zone, englobant toute la région Rhône-Alpes, la Bourgogne, le nord de la région PACA et l’est de l’Auvergne. » À noter qu’Angoulême a encore un risque significatif (moyen) pour une zone éloignée du lieu de prédilection de l’ambroisie.
Plus précisément, la situaiton était la suivante :
- centre-est : risque à 4/5 (élevé) à Vichy, à 3/5 (moyen) à Montuçon ;
- Rhône-Alpes : de l’ambroisie sur tous les sites, en tête à Bourg-en-Bresse, Grenoble, Lyon et Roussillon. Le risque allergique était à 5/5 (très élevé) à Lyon et Roussillon, à 4/5 à Bourg-en-Bresse et Grenoble, moyen à Chambéry et Saint-Étienne ;
- « sites ambroisie » : risque très élevé sur tous les sites : Ambérieu-en-Bugey, Bourgoin-Jailleu, Coux, Genas et Valence.
Pour la semaine prochaine, l’amélioration attendue des conditions météorologiques, avec un retour du soleil et une remontée progressive des températures, devrait permettre aux ambroisies de disséminer en grande quantité leurs pollens.
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