Le virus Ebola est apparu il y a une quarantaine d’années en Afrique Centrale puis en Afrique de l’Ouest avec, pendant 20 ans, des épidémies sporadiques dans les zones rurales. C’est lorsqu’il s’est répandu dans les zones urbaines qu’il a entraîné des milliers de cas, en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Liberia, avec une mortalité très élevée atteignant 40 voire 60 %. L’épidémie a touché beaucoup de soignants quand on connaissait mal le virus. Il impose des précautions drastiques car le virus est très contagieux, y compris post-mortem. Cette épidémie a été contrôlée, mais actuellement des résurgences sont signalées notamment au Congo, avec un nombre de patients moindres qu’en 2013/2015, mais qui vivent dans des zones difficiles d’accès du fait de conflits armés.
Les vaccins semblent efficaces même si les études sont difficiles à mener ; la vaccination des proches d’un patient atteint d’Ebola diminue de façon très importante leur risque de contracter la maladie.
Les pays occidentaux ne sont pas concernés par Ebola, mais on craint qu'une personne porteuse du virus arrive en France et contamine toutes les personnes en contact avant qu’elle ne soit isolée. Autre possibilité : que le virus soit utilisé dans le cadre d’une démarche terroriste. Ce qui a amené à sensibiliser les équipes médicales et les Samu et à établir et tester des procédures et des filières de soins qui sont maintenant bien rodées.
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