Très impliqués dans la prise en charge des cancers, les médecins pathologistes restent pourtant méconnus des patients et du grand public. C’est ce que révèle une étude réalisée par l'institut de sondage Ifop* pour le syndicat des médecins pathologistes français (SMPF), à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer.
Seuls 24 % des personnes interrogées pensent que les pathologistes font partie des médecins qui interviennent dans la prise en charge du cancer. Et ce, même lorsqu'ils ont été atteints personnellement d'un cancer ou qu'un de leurs proches l'a été.
Cependant, parmi ceux qui connaissent ou pensent connaître le rôle de l'anapath, ils sont 91 % à être satisfaits de son action dans la prise en charge du cancer (dont 28 % très satisfaits).
De même, la quasi-totalité des personnes interrogées (97 %) pensent que le suivi médical d'un patient atteint d'un cancer doit être assuré en étroite collaboration entre le médecin pathologiste et le médecin en charge du traitement.
96 % des sondés sont d'accord (dont 53 % tout à fait d'accord) sur le fait qu'il faudrait davantage communiquer auprès du grand public sur le rôle précis de l'anapath dans la prise en charge du cancer. Même souhait pour obtenir davantage d''informations pratiques pour le patient atteint de cancer au sujet des examens que mène le médecin pathologiste (95 % d'accord dont 49 % tout à fait).
* Etude en ligne, réalisée auprès de 1 013 personnes
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