Le cancer est devenu, pour la première fois en 2004, la première cause de décès en France, du fait des progrès réalisés en matière de lutte contre les maladies infectieuses puis contre les maladies cardio-vasculaires. Selon une étude du « BEH », le vieillissement croissant de la population constitue aujourd’hui le facteur prépondérant de l’évolution du nombre de décès associés aux cancers.
En effet, le risque de décéder d’un cancer diminue depuis une dizaine d’années aussi bien chez les hommes que chez les femmes alors que l’incidence des cancers est en progression. La diminution progressive du risque de décès traduit l’amélioration progressive de l’espérance de vie, liée en partie au remplacement dans l’incidence, de cancers de pronostics défavorables (voies aériennes digestives supérieures, sophage, estomac, col de l’utérus) par des cancers de meilleur pronostic (prostate, sein). Elle s’explique également par les progrès réalisés en matière de prévention, de diagnostic précoce, de traitements et de prise en charge.
Le nombre annuel de décès par cancer a ainsi progressé de 110 000 en 1970 à 150 000 en 2004 avec une progression lente et régulière chez les femmes (de 50 000 à 60 000). Chez les hommes, après une hausse rapide (60 000 à 90 000 par an de 1970 au début des années 1990), le nombre de décès a stagné autour de 90 000 décès annuels.
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