CHEZ les patients souffrant de cancer de l’estomac et qui ont subi une gastrectomie partielle, l’hormone ghréline peut permettre de réduire la perte de poids post-opératoire et d’améliorer l’appétit, selon une étude publiée dans «Gastroenterology» (journal de l’American Gastrœnterology Association, édition en ligne du 31 mars).
Dans l’étude de phase II randomisée qu’ils présentent, Shuji Takiguchi et coll. (Université d’Osaka) on recruté 20 patients après une gastrectomie partielle pour cancer et les ont assignés par moitié à recevoir de la ghréline ou un placebo. L’appétit et la prise alimentaire (13,9 versus 10,4 kcal/kg/j) ont été significativement améliorés sous l’effet de la ghréline. Et la perte de poids s’est réduite (- 1,4 % versus - 3,7 %). Les masses grasses et musculaires, tout comme le métabolisme, ont décru sous placebo et moins sous ghréline (significativité atteinte en faveur de l’hormone pour la masse grasse).
« Notre étude fournit des données convaincantes sur les effets bénéfiques de la ghréline après une gastrectomie, la seule hormone gastro-intestinale connue pour stimuler l’appétit », écrit S.Takiguchi. Avant qu’une recommandation en pratique clinique soit faite dans les maladies de l’estomac ou de l’œsophage, des données sur la ghréline doivent être complétées par des études cliniques.
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