• Brachythérapie.
- Dans l’épithélioma à cellules squameuses du pénis, des centres de cancérologie de l’Ontario rapportent leur expérience depuis 1989 en tant que traitement électif de certaines formes de ce cancer (J. Crook et coll.). Ils concluent sur un total de 48 patients que « la brachythérapie est un traitement efficace pour des formes T1, T2 et T3 sélectionnées du cancer pénien, permettant de conserver le pénis dans 88 % des cas à cinq ans. Un suivi attentif est indispensable pour déceler les complications locales ou régionales qui peuvent être résolues chirurgicalement ».
- Une équipe de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif (C. M. Haie-Meder et coll.) a évalué un traitement par brachythérapie à doses basses par iridium administré par aiguilles hypodermiques dans l’épithélioma à cellules squameuses du gland. Chez 144 patients (de 1970 à 2006), dans des tumeur de grade I, les auteurs notent les résultats satisfaisants, avec à dix ans une probabilité d’éviter la chirurgie pénienne (salvatrice ou pour récidive) de 72 % et un taux de survie de 92 %.
- Existe-t-il une modification de la fonction érectile à la suite d’un traitement du cancer de la prostate par brachythérapie implantée durablement ? Après calcul de « l’International Index of Erectile Function » chez de 226 patients, G. S. Merrick et coll. (Seattle), répondent que ce traitement est associé à une préservation du pouvoir sexuel et de la fonction érectile à long terme, avec une récupération possible chez les patients qui ont éprouvé une impuissance lors de la pose de la brachythérapie. Une protection des structures péniennes proximales est recommandée.
• Cancer de la prostate
R. T. Lee et coll. de Chicago observent que la survenue d’une récidive d’un cancer de la prostate est génératrice d’une anxiété productrice d’un changement en faveur d’un mode de vie plus sain chez 95 % des patients interrogés. Les comportements les plus fréquents sont : pratique d’un exercice physique, prise de calcium, prières et consommation de thé vert (l’un des moyens les plus utilisés). Ils sont aussi 88 % à se tourner vers des traitements non conventionnels.
• Carcinome rénal
Dans le carcinome rénal à cellules claires avancé, une approche thérapeutique combinant un vaccin et l’interféron alpha est à l’étude chez des patients réfractaires à l’INF alpha (H. Uemura et coll. Osaka, Japon). Le vaccin comportant plusieurs peptides est capable d’entraîner une réponse des lymphocytes T cytotoxiques et d’agir sur les antigènes HLA. L’étude de phase II chez 21 patients montre une bonne tolérance et des réponses thérapeutiques intéressantes, y compris dans des situations difficiles, comme un cas de métastases pulmonaires et un autre cas de métastases aux ganglions lymphatiques.
• Radiofréquence percutanée
Une ablation par radiofréquence percutanée pourrait représenter le traitement de premier choix pour aborder une tumeur rénale chez des patients ayant une maladie de von Hippel-Lindau, concluent T.Saika et coll. (Okyama, Japon). Abordées ainsi, les 21 tumeurs d’une série de 9 patients n’ont pas récidivé et les fonctions des néphrons ont été préservées.
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