Le constat est contre-intuitif. Selon une étude publiée dans « Science », la flore intestinale bénéficie de la compétition entre les bactéries et non de leur coopération. L’équipe Kevin Foster à l’université d’Oxford a réalisé toute une série de simulations numériques et il en est ressorti que la coopération bactérienne se traduisait par une plus grande instabilité du microbiote. À l’inverse, un environnement compétitif semble aider à maintenir la stabilité en contrecarrant les effets d’une forte diversité. Comme hypothèse, les chercheurs avancent que la coopération entraîne des liens de dépendance, ce qui fait que quand une bactérie disparaît elle entraîne la disparition de plusieurs autres. La compétition permet de se prémunir de ces effets négatifs.
Mieux vaut la compétition que la coopération
Publié le 09/11/2015
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Science, publié en ligne le 5 novembre 2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9448
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