L’anticancéreux étoposide, utilisé notamment dans le cancer du poumon et certaines hémopathies, n’aura pas à pâtir de la raréfaction d’une de ses matières premières, la « pomme de mai » de l’Himalaya (« Mayapple »), ou Podophyllum hexandrum de son nom scientifique.
Des chercheurs de l’Université de Stanford en Californie ont mis au point une nouvelle façon de se procurer la podophyllotoxine, qui est un précurseur nécessaire à l’inhibiteur de la topoisomérase.
Dans une étude publiée dans « Science », l’équipe d’Elizabeth Sattely explique comment l’équipe a réussi à faire produire de la podophyllotoxine par une plante à tabac génétiquement modifiée. Toute la machinerie enzymatique nécessaire à sa synthèse a été mise en place dans le tabac, en ajoutant 6 nouvelles voies identifiées aux 4 existantes. Cette technique pourrait éventuellement être utilisée pour synthétiser d’autres molécules, à partir d’autres plantes – une approche moins chère et plus fiable, selon les auteurs.
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