La FFC sensibilise l’opinion publique en rappelant que l’HTA touche de façon chronique un adulte français sur trois et représente le premier facteur de risque cardiovasculaire.
Une étude observationnelle alarmante
D’après l'étude Esteban de Santé Publique France publiée le 24 avril dernier dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (1), la prévalence de l’HTA n'a pas diminué en France depuis 2006 et un adulte sur trois serait touché. Si le dépistage et la prise en charge de la maladie se sont améliorés dans la plupart des autres pays développés, ce n’est pas le cas en France. En effet, moins d’un hypertendu sur deux prend un traitement pour l’HTA et seulement une personne sur deux traitée est contrôlée par son traitement hypertenseur. De plus, la prise en charge de l’HTA s'est particulièrement dégradée pour les femmes depuis ces 10 dernières années, avec une diminution importante de la proportion de femmes traitées. Le niveau tensionnel moyen des femmes dès l'âge de 18 ans a significativement progressé en dix ans, avec en cause la diminution de l'activité physique ainsi que la progression du tabagisme, de la sédentarité et du surpoids.
Un engagement auprès des femmes
Face à cette situation, La FFC rappelle les trois périodes clés de la vie hormonale des femmes au cours desquelles les risques d’HTA sont les plus élevés : la prise de la première contraception hormonale qui doit être l'occasion d'un premier dépistage de l'HTA, la grossesse qui est à l'origine d’HTA dans 10 à 15 % des cas ainsi que la ménopause au cours de laquelle plusieurs facteurs favorisent l'apparition de l'HTA (chute des œstrogènes, âge, obésité abdominale, dyslipidémie, apnée du sommeil…). À travers deux brochures et une fiche pratique, la FFC informe et livre ses conseils, notamment en matière d'activité physique et de nutrition, principaux déterminants de l'HTA, pour améliorer la prévention cardiovasculaire chez les femmes à risque.
D’après le communiqué de presse de la Fédération française de cardiologie (FFC) du 24 avril 2018
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