Promue par l’AP-HP et financée à hauteur de 150 000 € par la Fondation Cœur et Recherche, l’étude SPA-USIC vient d’être lancée afin d’évaluer la consommation de substances psychoactives (SPA) chez les patients hospitalisés en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC). Coordonné par le Pr Patrick Henry, chef du service de cardiologie de l’hôpital Lariboisière (Paris), cet essai prospectif multicentrique a pour objectif de mesurer la prévalence d’utilisation active d’au moins une SPA chez 2 000 patients hospitalisés dans 44 USIC en France. Les SPA étudiées sont les cannabinoïdes naturels, la cocaïne et ses dérivés, les phénéthylamines, les opiacés naturels, les benzodiazépines, le tabac et l’alcool.
Après un dépistage toxicologique, les participants répondent à un questionnaire sur leur utilisation de SPA. Puis, un suivi post-hospitalisation est assuré pendant six mois. Les résultats seront analysés en fonction, notamment, du diagnostic de sortie des patients, du sexe, de l’âge et du niveau socio-économique. À suivre…
D’après un communiqué de presse de l’AP-HP (3 mai 2021)
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