LA FRANCE est l’un des pays d’Europe où l’on traite le mieux l’hypertension. En effet, sur les 10,8 millions de patients traités, 5,735 millions sont contrôlés, soit 53 % des patients. De gros progrès ont été accomplis ces dernières années, comme le montrent les enquêtes FLASH. Toutefois, il y a encore 4,2 millions de patients non dépistés, non traités. « Aujourd’hui, 43 % des patients reçoivent 2 médicaments ou plus contre 35 % en 2004 et 34 % bénéficient d’une combinaison fixe contre 31 % en 2004 », a souligné le Pr Xavier Girerd (Pitié-Salpêtrière, Paris). Les diurétiques sont les médicaments les plus prescrits (46 % des patients) devant les ARA II (45 %), les bêta-bloquants 33 %, les inhibiteurs calciques 25 %, et les IEC 21 %. Il existe actuellement plus d’une centaine d’associations fixes sur le marché. Les ARA II sont souvent utilisés car ils sont mieux tolérés que les IEC. L’association de l’olmésartan et de l’amlodipine (Sevikar) présente un effet antihypertenseur synergique. L’amlodipide entraîne une stimulation du système rénine-angiotensine-aldostérone compensée par l’olmésartan, procurant une efficacité antihypertensive renforcée.
Les patients atteignent les objectifs tensionnels.
D’un point de vue clinique, l’étude pivot du dossier d’AMM de Sevikar (étude COACH) a montré que le traitement pendant huit semaines par les différents dosages de Sevikar a entraîné des réductions significativement plus élevées de la pression artérielle diastolique et systolique par rapport aux monothérapies respectives des composants. La réduction moyenne de la pression artérielle systolique/diastolique a été dose dépendante : - 24/-14 mmHg (association à 20 mg/5 mg) ; -25/-16 mmHg (association à 40 mg/5 mg) et -30/-19 mmHg (association à 40 mg/10 mg). La proportion de patients atteignant les valeurs cibles de pressions artérielles systolique et diastolique a été respectivement de 42,5 %, 51 % et 49,1 % pour les différents dosages de Sevikar. « La majeure partie de l’effet antihypertenseur a été obtenue dans les deux premières semaines du traitement. Le profil de tolérance de l’association n’a pas différé de celui connu pour les deux principes actifs (œdèmes périphériques, céphalées…) », a expliqué le Dr Pascal Poncelet (Henin-Beaumont). Sevikar est un traitement de deuxième intention qui est envisagé lorsque la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par monothérapie.
Symposium organisé par Daiichi Sankyo dans le cadre des XXes Journées européennes de la Société française de cardiologie avec la participation du Pr Xavier Girerd (Paris), du Pr M.-D. Drici (Nice) et du Dr Pascal Poncelet (Henin-Beaumont).
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