LES GREFFES ont été réalisées en vue de permettre aux jeunes femmes d’avoir des enfants. La parenté entre la receveuse et la donneuse devrait permettre de limiter le risque de rejet du greffon. Selon le communiqué de l’université de Göteborg, l’une des femmes présentait une agénésie utérine, l’autre a eu une hystérectomie pour cancer du col de l’utérus.
« PLUS DE DIX CHIRURGIENS ont participé aux opérations, qui se sont déroulées sans complication, a indiqué Mats Brännström, professeur de gynécologie-obstétrique et directeur de l’équipe de recherche. Les femmes qui ont reçu les utérus vont bien mais sont fatiguées après l’opération. Les mères qui ont donné leur utérus sont déjà debout et pourront rentrer chez elles dans quelques jours ».
Un an d’attente avant la FIV.
Les jeunes femmes doivent attendre un an avant de se lancer dans une procédure de fécondation in vitro avec leurs propres embryons congelés. Le projet qui mobilise une vingtaine de chercheurs depuis 1999 avait été annoncé en juin 2011, quelques mois avant la greffe d’utérus réalisée en Turquie en août 2011 à partir d’une donneuse non apparentée. On ne pourra parler de succès pour ces différents types de greffes que lorsque les femmes auront mené une grossesse à terme.
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