PIONNIÈRE dans le domaine de l’implantation de valves cardiaques par voie percutanée, en fait endovasculaire, l’équipe du Pr Alain Cribier, à Rouen, vient d’alléger la technique. Ce nouveau pas en avant consiste en l’utilisation d’un introducteur de plus petit diamètre utilisable par simple pontion artérielle, sans avori recours à une dénudation de l’artère fémorale. Deux patientes, âgées de plus de 80 ans, en ont bénéficié, au CHU de Rouen.
Cette avancée a été rendue possible par l’apparition d’un nouveau modèle de valve artificielle, d’un nouveau système de mise en place et d’un introducteur plus petit.
L’indication de l’intervention demeure le rétrécissement aortique. La voie d’abord fémorale est, on s’en doute, bien moins invasive, que l’intervention classique par thoracotomie et cardiotomie. Elle permet ainsi à des patietns, récusés pour la chirurgie à ciel ouvert, de bénéficier d’un remplacement valvulaire. Mais la dernière avancée ouvre aussi la possibilité de la voie endo-artérielle à des patients aux artères de calibre réduits, jusqu’à présent non utilisables.
Une fois le catheter porteur de la valve artificielle introduit dans la fémorale, il est poussé sous contrôle radiologique, jusq’au sein de la valve aortiquee rétrécie. Une fois en place, le ballonnet, sur lequel est sertie la valve, est gonflé la libérant à l’intérieur de l’ancienne.
Selon l’équipe rouennaise ce progrès devrait élargir les indications du remplacement valvulaire aortique à davantage de patients et, à terme, à une extension de ses indications.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?