Seulement 46,6 % des usagers de l’aide alimentaire ont déclaré un état de santé bon ou excellent, contre55,3 % en 2004-2005 (1).
L’obésité atteint 17,6 % des hommes et 35,1 % des femmes, avec une hausse significative chez ces dernières. L’hypertension artérielle affecte 39,3 % des femmes et 48,5 % des hommes, avec une augmentation significative pour ces derniers.
Chez les femmes en âge de procréer, l’anémie ferriprive est passée de 16,1 à 7,6 % entre les deux études. Et la prévalence des déficits en vitamine D a chuté de 75,5 à 44,5 %, une évolution plus marquée chez les femmes.
Le tabagisme quotidien concerne 20 % des femmes, chiffre proche des statistiques nationales, mais 42,6 % des hommes, soit seize points de plus que l’Enquête sur la santé et la protection sociale ( ESPS) réalisée en 2010. Enfin, l’insomnie atteint 35,9 % des hommes, et 52 % des femmes, soit trois fois plus que dans la population générale.
(1)L’enquête s’est déroulée l’hiver 2011-2012 auprès de 2019 personnes, dans 77 structures distribuant des denrées ou des repas. 22,4 % des interviewé(e)s ont accepté un examen clinique et biologique en centre de santé. Enquête dans six territoires urbains : Paris, Marseille, Grand-Dijon, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts de Seine.
Étude Abena 2011-2012, en comparaison avec l’étude Abena menée en 2004-2005. Observatoire régional de santé Ile-de-France (ORS), Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Usen), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
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