En France, depuis deux ans, le prix des produits de grande consommation accuse une hausse de 21,4 %. Dans ce contexte, se nourrir de façon équilibrée n'est pas toujours aisé. Une application lancée par Roche Diabetes Care France accompagne les patients diabétiques dans ce sens.
Comme l'activité physique adaptée, l'alimentation saine est indispensable à l'équilibre glycémique des personnes diabétiques. Or les connaissances de la majorité d'entre elles, sur ce sujet, semblent lacunaires. C'est ce que révèle une enquête menée avec OpinionWay auprès du grand public et d’un panel de patients diabétiques de type 2 (DT2)*. De fait, 40 % des patients ne savent pas que les fruits contiennent des glucides et 23 % en trouvent là où il n’y en a pas (par exemple, dans la viande).
Par ailleurs, plus de la moitié des personnes DT2 interrogées considèrent que le prix est un frein à l’adoption d’une alimentation équilibrée. Ce motif est cité loin devant le manque d'inspiration (28 %) et de motivation (37 %). Un Français sur deux et 61 % des DT2 font plus attention à leur budget qu'il y a trois ans.
Face à ce constat, Phil – l'application mobile gratuite d’accompagnement et de suivi alimentaire lancée en 2021 par Roche Diabetes Care France - s'est enrichie d'une fonctionnalité « petits prix ». « Si son ambition première est d’éduquer et d’informer sur l’équilibrage alimentaire, Phil guide, désormais, les utilisateurs dans leurs choix et achats de produits, dans le contexte inflationniste actuel. (…) Cet accompagnement doit être aussi personnalisé que possible, en fonction des problématiques de chacun », souligne Valérie Armani, directrice de l'innovation chez Roche Diabetes Care France.
Veiller à la composition des produits
Certes, la hausse des prix représente une barrière supplémentaire à l'alimentation saine, mais elle peut être contournée. « Quand le budget s’affaiblit on mange moins bien, car, à connaissance moindre, on privilégie les produits perçus moins chers (tels que les produits ultratransformés), ou plus simples à préparer, sans savoir vraiment ce qu’ils sont et leurs effets », affirme Louis Lebredonchel, docteur en sociologie.
Or, comme l'indique ce chercheur à l’Université de Caen, spécialiste des liens entre alimentation et santé, « il y a trois dimensions à vérifier : la qualité et le degré de transformation de l'aliment, sa composition en nutriments et sa teneur (ou non) en produits chimiques pathogènes ». Les additifs et perturbateurs endocriniens contribuent, en effet, à la dérégulation métabolique (risque de développement ou d'aggravation du DT2 et d’obésité).
Mieux choisir et alléger les coûts
Parmi les astuces pour mieux manger sans dépenser de façon excessive, la diététicienne et nutritionniste Christel Blanc, rappelle quelques principes simples et fondamentaux. « Pour chaque repas, des légumes, des féculents et des protéines animales ou végétales sont nécessaires, rappelle-t-elle. Pour les petits budgets, il n’est pas indispensable d’opter pour des légumes frais : des surgelés peuvent tout à fait convenir ».
Outre l'importance de privilégier des produits peu transformés, il faut aussi apprendre à décoder la liste des ingrédients. Plus elle est courte, plus les produits sont de qualité. Cuisiner à l'avance, le week-end et congeler permet aussi de manger de façon plus équilibrée et économique en semaine. Enfin, l'aide d'un professionnel de santé (tels que le médecin généraliste, nutritionniste ou le diététicien) ou d'un outil (application mobile, site Internet…) peut être nécessaire.
Outre la fonctionnalité « petits prix », l'application Phil propose des idées de recettes, un scan des ingrédients, un accompagnement personnalisé autour de la nutrition et une connexion pour transformer sa liste de courses en panier.
* Enquête OpinionWay pour Roche Diabetes Care France réalisée en ligne du 31 août au 8 septembre 2023 auprès de 1 001 Français de 18 ans et plus et d’un échantillon de 302 diabétiques de type 2
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