Une étude française parue dans « The Lancet Digital Health » montre l'intérêt du système DBLG1 (Diabeloop) chez des patients adultes atteints de diabète de type 1. Diabeloop est l'un des systèmes de perfusion d’insuline automatisée en boucle fermée. Souvent qualifié de « pancréas artificiel », il comporte une pompe à insuline, un capteur de glycémie et un algorithme.
Les résultats positifs de cette étude randomisée contrôlée multicentrique avaient déjà été présentés le 29 mars dernier, lors du congrès de la Société française d'endocrinologie. Nous les avions relayés dans notre événement du 23 avril consacré au pancréas artificiel.
Au total, 68 patients ont été inclus. Tous étaient atteints de diabète de type 1 depuis au moins 2 ans, traités par une pompe à insuline externe associée à une mesure en continu du glucose et présentaient un taux d'hémoglobine glyquée inférieur ou égale à 10 %. La moitié a eu le dispositif Diabeloop, l'autre moitié a poursuivi avec la pompe pour un suivi de 12 semaines en vraie vie.
Le critère de jugement principal de l'étude était le temps passé dans la bonne cible glycémique (70-180 mg/dl) au cours de cette période de suivi. Ce temps était significativement plus élevé dans le groupe DBLG1 (68,5 %) que dans le groupe pompe à insuline (59,4 %). Selon la société Diabeloop, cela équivaut à une augmentation de plus de 2 heures par jour. Par ailleurs, le temps passé en hypoglycémie a été divisé par deux (passant de 4,3 à 2 %).
« Ces résultats appuient l’utilisation d’une technologie en boucle fermée avec un accompagnement du patient approprié chez des adultes atteints de diabète de type 1 », indiquent les auteurs.
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