Une étude multicentrique européenne met en évidence le développement d'auto-anticorps anti-îlots de Langerhans à la suite d'une infection au Sars-CoV-2 chez des enfants à haut risque génétique de diabète.
Pour ces enfants prédisposés, le risque de développer un diabète de type 1 (DT1) serait multiplié par 3,5 après un Covid, selon les auteurs. L'incidence d'auto-anticorps était de 7,8 pour 100 personnes-années chez les enfants ayant été infectés par le coronavirus, versus 3,5 chez ceux ne l'ayant pas rencontré. L'association était plus forte (HR : 5,3) lorsque les enfants ont été infectés avant leurs 18 mois. Ce surrisque de DT1 à la suite d'un Covid était semblable, voire supérieur à celui décrit pour d'autres virus, dont les entérovirus.
M. Lugar et al., JAMA, 2023. doi:10.1001/jama.2023.16348
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?