Le diabète de la mucoviscidose est difficile à diagnostiquer, la glycémie à jeun restant très longtemps normale. Les recommandations actuelles (2010 et 2018) préconisent la réalisation d’une hyperglycémie provoquée orale (HGPO) annuelle à partir de l’âge de 10 ans. « Mais les pratiques sont en train d’évoluer, comme le montrent les résultats d’une enquête nationale réalisée auprès des 47 centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose, au nom du groupe diabète de la Société francophone de la mucoviscidose. La totalité des centres ont répondu. La majorité utilisent l’HGPO couplée à la mesure continue du glucose (MCG) pour le dépistage : 92,8 % pratiquent une HGPO annuelle et 86,5 % une MCG », indique la Pr Kessler (Strasbourg).
Des études complémentaires sont nécessaires pour définir les seuils de diagnostic du diabète de la mucoviscidose par la MCG afin de valider son utilisation comme mode de dépistage. « Avec l’arrivée des nouveaux traitements, les anomalies de la tolérance au glucose seront plus modestes et retardées dans le temps. Nous avons donc besoin de tests plus précis et plus sensibles », souligne la spécialiste.
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