Il n’y a plus, chez les migrants, de malnutritions franches sous forme de maigreurs ou de retards de taille comme c’est encore le cas dans les pays d’origine, mais il reste des problèmes d’anémie par carence en fer (faible consommation de viande, de légumes secs, de feuilles amères et de fruits) et l’apparition de surcharges pondérales ou d’obésités qui peuvent être considérées comme une nouvelle forme de malnutrition. La surcharge pondérale (IMC › 90e percentile de la population de référence) chez les enfants de 2-3 ans touche en France : 4 % des enfants sont les parents sont originaires du Vietnam, 9 % de ceux dont les parents viennent d’Afrique subsaharienne, 23 % de ceux dont les parents sont issus de pays du Maghreb et 27 % de ceux dont les parents ont une origine chinoise. Une enquête réalisée chez les 10-18 ans dans le Val de Marne montrait en 2005 une prévalence globale de l’excès pondéral de 13,9 % (et de l’obésité de 3,1 %) ; celle-ci était de 30,9 % chez les jeunes dont le père venait du Maghreb et de 23,3 % des adolescents dont le père était issu d’un autre continent que l’Europe ou l’Afrique.
La malnutrition a changé de forme
Publié le 04/03/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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