Les femmes qui fument après la ménopause présentent des taux d’androgènes et d’estrogènes plus élevés que les non-fumeuses. Ces taux d’hormones circulantes sont les plus élevés chez les grosses fumeuses. Les résultats d’une étude transversale en attestent. Les chercheurs ont réalisé des mesures biologiques chez 2 030 femmes ménopausées âgées de 55 à 81 ans. Comme on sait que les estrogènes et les androgènes entrent dans les facteurs de risque potentiels des cancers du sein et de l’endomètre, ainsi que du diabète de type 2, l’arrêt du tabagisme pourrait donc apporter des bénéfices supplémentaires, en modifiant les risques associés aux hormones sexuelles.
« Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism », 31 août 2011.
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